Type: Cancer colorectal.
Seattle Genetics Inc. MAJ Il y a 4 ans

Étude innovaTV 207 : étude de phase 2, multicentrique, randomisée, ouverte évaluant l’efficacité, la sécurité et la tolérance du tisotumab védotine dans le traitement des tumeurs solides localement avancées ou métastatiques. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent à partir d’une tumeur localisée : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. Mais la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement de la référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. On détecte la présence de cellules immunitaires dans beaucoup de tumeurs, ces dernières ont la capacité d’éliminer les cellules cancéreuses. Cette capacité potentielle à restaurer l’immunité anti-cancer dans la durée est la base de l’immunothérapie qui est le traitement des tumeurs solides avancées ou métastatiques. Le tisotumab védotine est un conjugué anticorps-médicament qui libère un agent toxique, qui agit en infiltrant les cellules cancéreuses et les tue de l'intérieur e induisant la mort programmée de ces cellules. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la sécurité et la tolérance du tisotumab védotine dans le traitement des tumeurs solides localement avancées ou métastatiques. Les patients recevront du tisotumab védotine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Catalogue onco : étude exploratoire visant à évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer. [essai clos aux inclusions] Notre tube digestif abrite de très nombreux micro-organismes (bactéries, virus, parasites et champignons) qui constituent notre microbiote intestinal. Il joue un rôle dans diverses fonctions de l’organisme : digestive, métabolique, immunitaire, neurologique. Un déséquilibre au niveau de ce microbiote peut être à l’origine de certaines maladies notamment des maladies inflammatoires. Des études ont démontré que certaines tumeurs étaient liées à la présence de micro-organismes ou à un déséquilibre du microbiote. L’efficacité de certains traitements pourrait aussi dépendre de la présence ou non de bactéries spécifiques. L’analyse de ce microbiote pourrait devenir un test systématique avant la mise en oeuvre d’un traitement, prédictif de la réponse thérapeutique. L’objectif de cette étude est d’évaluer les caractéristiques du microbiote intestinal chez des patients ayant un cancer (colorectal, du sein, de la prostate, du poumon non à petites cellules ou un carcinome hépatocellulaire). Des prélèvements de sang et des selles seront effectués avant le début du traitement chez les patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Des prélèvements sanguins et des selles seront effectués avant ou après le début du traitement chez tous les autres patients. Une autre étude sera aussi réalisée chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, des prélèvements sanguins et des selles seront réalisés avant et après le début du traitement (lors de la première évaluation de la maladie). Les patients seront suivis selon les procédures habituelles dans le centre pour leur pathologie.

Essai clos aux inclusions

Etude QOLIBRY. Essai évaluant la qualité de vie des patients pris en charge en oncologie clinique au CHU de Besançon. Les symptômes liés à la maladie et/ou aux traitements sont fréquents chez les patients ayant un cancer et sont aujourd’hui mieux pris en compte par les médecins. La mesure de la qualité de vie liée à la santé s’est développée de façon importante et est devenue un indicateur pertinent d’évaluation et même un facteur pronostique de survie globale pour de nombreux cancers comme le cancer du sein, du colon ou du rectum… La qualité de vie est subjective et compliquée à évaluer, elle concerne les douleurs mais aussi l’état psychologique, social. Les patients sont de plus en plus demandeurs d’une prise en charge globale et pas seulement thérapeutique. L’objectif de cette étude innovante est de tester la faisabilité d’une collecte systématique des données de qualité de vie en utilisant des questionnaires standardisés lors du suivi des patients ayant un cancer du sein, du colon-rectum ou du poumon. Lors du suivi habituel pour sa maladie, le patient sera dirigé vers une salle dédiée aux mesures de la qualité de vie. Le patient se connectera à une tablette ou à une borne informatique, répondra aux questions relatives à sa qualité de vie, puis rejoindra son médecin réfèrent en consultation. Grâce au dossier médical informatisé, le médecin aura accès à l’évolution des différents paramètres et pourra réagir en temps réel en cas de modification sensible sur le poids, l’appétit, le moral etc. Chaque patient sera suivi pendant 4 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-8KX: étude de phase 1-2, randomisée évaluant la pharmacocinétique du nivolumab chez des patients ayant un cancer bronchique non à petite cellule, un carcinome à cellules rénales, un carcinome hépatocellulaire, un mélanome métastatique ou non résécable ou un cancer colorectal. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Pour le carcinome à cellules rénales, un cancer apparaît lorsqu’une cellule du rein initialement normale se transforme, puis se multiplie de façon incontrôlée en formant un amas de cellules anormales qu’on appelle une tumeur cancéreuse. Un cancer du rein peut prendre naissance à partir d’une cellule de différentes parties du rein. En 2011, il y a eu 11 090 nouveaux cas de cancer du rein en France. Le cancer du rein représente ainsi environ 3 % de l’ensemble des cancers. Le choix du traitement dépendra si un seul rein est fonctionnel ou les deux, le type de cancer du rein et de l’état de santé global. En fonction de ces paramètres, la chirurgie, les thérapies ciblées, l’immunothérapie, l’embolisation artérielle et/ou l’ablation seront proposés. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1re intention du carcinome hépatocellulaire car elle peut être curative. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. Avec 714 600 cas en 2002, le carcinome hépatocellulaire représente le 5e cancer le plus fréquent dans le monde. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. La principale approche thérapeutique systémique pour les patients ayant un mélanome non résécable ou métastatique est l’immunothérapie par inhibiteurs de checkpoint immunitaire comme un anti-PD-1 en monothérapie ou associé à un anti-CTLA-4. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie, ou bien par immunothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est un anticorps monoclonal agissant sur le système immunitaire et induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Le nivolumab cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules du système de défense du corps (cellules immunitaires), appelée lymphocytes T. Le blocage de PD-1 active les cellules les lymphocytes T et permet de tuer les cellules cancéreuses. Le hylenex recombinant (rHuPH20) est une enzyme appelée hyaluronidase (dérivée de l’ADN recombinant humain). L’application de cette technologie permet d’augmenter à la fois les volumes et la biodisponibilité de l’injection sous-cutanée permettant de réduire les limitations de cette voie d’administration dans de multiples contextes de soins. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pharmacocinétique (le devenir dans l'organisme d'une substance active contenue dans un médicament après son administration) du nivolumab, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petite cellule, un carcinome à cellules rénales, un carcinome hépatocellulaire, un mélanome métastatique ou non résécable ou un cancer colorectal. L’étude comprendra 3 parties. Lors de la 1ère partie, les patients (groupe 1) recevront du nivolumab associé à du hylenex (recombinant, puis, après 4 semaines, du nivolumab seul. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du groupe 2 recevront du nivolumab en administration sous-cutanée (sous la peau), puis en administration intraveineuse à partir de la 4ème semaine. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 3 recevront du nivolumab associé à du hylenex (recombinant) une première fois puis du nivolumab seul à partir de la 4ème semaine. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 4 recevront du nivolumab en administration sous-cutanée (sous la peau) à une dose plus importante, puis en administration intraveineuse à partir de la 4ème semaine. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 3ème partie, les patients de la 1ère et 2ème partie recevront du nivolumab associé à du hylenex (recombinant) toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 104 semaines en l’absence de progression de la maladie d’intolérance au traitement. Durant de la 4ème partie, les patients (groupe 5) recevront du nivolumab associé à du hylenex (recombinant) toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 104 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus toutes les 4 semaines pendant le traitement puis 30 et 100 jours après la dernière cure. Après la dernière visite de suivi, les patients entreront en période de suivi de survie, avec une visite ou un contact téléphonique tous les 3 mois et ce pendant une durée maximale de 5 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions